L’embouche (ovine, bovine et caprine) est l’activité économique la plus pratiquée par les bénéficiaires du projet (78% des acteurs pratiquaient cette activité génératrice de revenus en 2019 et 79% continuent de la pratiquer en 2020).
En termes de rentabilité l’activité est passée de 61% en 2019 à 56% en 2020. Cette baisse est principalement liée à la crise sanitaire. Durant le premier semestre, il a été effectivement constaté une forte baisse des prix du bétail. En guise d’exemple les ovins dont le prix était d’environ 45 000 FCFA l’unité ont été vendus moyenne à 20 000 FCFA.
À la suite de la réouverture des marchés hebdomadaires, les bénéficiaires ont pu se rattraper engrangeant un flux financier d’environ 34 991 625 FCFA pour l’année 2020.
En 2020 157 femmes ont bénéficié d’un appui en aliment de bétail pour palier les effets de la COVID-19 en plus du fourrage issu de leurs jardins de « neema » qui contribue à réduire drastiquement les charges liées à l’alimentation du bétail. Ce qui leur a permis de mettre sur le marché 2 390 moutons (1 316 par la FGPF de Dodji ; 1 074 par le DIRFEL de Barkédji) dans le cadre de « l’opération Tabaski ». En termes de revenus tirés de la commercialisation de ces moutons engraissés on peut citer deux cas :
- la Présidente de la FGPF de Dodji qui a fait de la semi-stabulation pour 30 sujets qu’elle a vendu et gagné 2 281 000 FCFA en 2020, soit environ 76 000 FCFA par animal ;
- Une femme membre du DIRFEL de Boulal a aussi pratiqué et vendu 3 bœufs, 20 moutons, 15 chèvres, 14 volailles et fournit 80 litres de lait à l’UTL de Boulal avec des recettes de 2 195 000 FCFA.
A noter que la couverture des besoins alimentaires au niveau des ménages de ces deux femmes est de neuf (09) mois.
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