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Foire des produits locaux de Linguère

Le CERFLA appuie et accompagne des Organisations Communautaires de Base (OCB) et les collectivités territoriales dans leurs initiatives locales de développement pour :

– lutter contre l’analphabétisme et l’ignorance;
faire reculer la pauvreté;
– promouvoir l’égalité et l’équité dans les relations hommes / femmes (genre);
– instaurer les règles d’une bonne gouvernance démocratique locale;
– lutter contre toutes formes d’inégalité et de discrimination et particulièrement celles qui touchent les femmes;
– promouvoir le dialogue, les échanges, la concertation et la complémentarité entre différents acteurs de développement (associations, élus locaux, structures étatiques, ONG, etc.);
– participer à  la promotion d’un développement local durable;
– impulser l’économie locale ;
etc.

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Pastoralisme – sécurisation foncier pastoral

Photo du mur de clôture du Ranch de Dolly

Chaque année, au moins une convention locale de gestion des ressources pastorales est mise en œuvre par une commune partenaire

Les conventions locales sont conçues aujourd’hui comme des instruments d’impulsion du développement local et de sécurisation des acteurs et de leur environnement.
C’est dans cette perspective que le CERFLA a appuyé les populations des communes de Barkédji et de Vélingara-Ferlo autour d’initiative de réglementation. La traduction de ces initiatives processus en convention locale pour réglementer l’affectation de terres, la coupe abusive du bois et l’implantation anarchique de fours de charbon de bois, des fléaux qui gangrènent le processus de sécurisation durable des ressources naturelles sont en cours …

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Valorisation et promotion – filaire Lait

À Boulal, 72 femmes ont fourni régulièrement du lait frais à la laiterie leur ayant permis de gagner un montant global de 1 525 790 FCFA en 12 mois (soit 21 000 FCFA en moyenne par femme). Parmi elles deux ont fourni entre 50,9 et 81 litres par mois à l’unité de transformation laitière pour un coût de 200 FCFA en moyenne par litre ; soit des revenus compris entre 10 000 et 16 000 FCFA par mois. Ce qui a généré des revenus annuels compris entre 192 000 et 120 000 FCFA par mois.

Cependant même si la laiterie du DIRFEL Boulal enregistre des pertes en termes financiers comparées à ce qu’elle aurait pu enregistrer du fait d’une mauvaise gestion par ses membres on constate une augmentation des revenus de ses membres et du nombre de productrices qui fournissent du lait à la laiterie.
Au niveau des unités laitières la situation est la suivant :

 À Dodji, le chiffre d’affaire annuel est de 592 770 FCFA (charges annuelles = 2 222 630 FCFA ; produits = 2 815 400 FCFA). La production laitière a été de 868 litres en 2020 contre 362,5 litres en 2019 soit une hausse de 505,5 litres. Cette augmentation de la production s’explique par le fait que les femmes membres de l’organisation qui sont les principales fournisseurs de lait de la laiterie adoptent de plus en plus la culture fourragère pour l’alimentation du bétail et donc certaines bêtes ne transhument plus.
 A Barkédji, l’UTL a transformé environ 1 236 litres de lait en fromage et yaourt en 2020 avec des charges d’environ 887 600 FCFA, des produits de 1 307 600 FCFA soit un chiffre d’affaire de 420 000 FCFA.

Un problème majeur est l’introduction du lait en poudre « célia » dans certaines laiteries. À ce sujet des échanges francs doivent être menés avec les responsables des OCB partenaires pour revenir sur une utilisation exclusive du lait local dans le cadre du partenariat sinon réorienter l’appui exclusivement en direction des fournisseurs de lait d’autant que la plupart d’entre elles sont impliquées dans le processus de plaidoyer pour la promotion du lait local au Sénégal.

Embouche - promotion des cultures fourragères "Neema"

Appui à l’autonomisation des femmes – Embouche

L’embouche (ovine, bovine et caprine) est l’activité économique la plus pratiquée par les bénéficiaires du projet (78% des acteurs pratiquaient cette activité génératrice de revenus en 2019 et 79% continuent de la pratiquer en 2020).
En termes de rentabilité l’activité est passée de 61% en 2019 à 56% en 2020. Cette baisse est principalement liée à la crise sanitaire. Durant le premier semestre, il a été effectivement constaté une forte baisse des prix du bétail. En guise d’exemple les ovins dont le prix était d’environ 45 000 FCFA l’unité ont été vendus moyenne à 20 000 FCFA.
À la suite de la réouverture des marchés hebdomadaires, les bénéficiaires ont pu se rattraper engrangeant un flux financier d’environ 34 991 625 FCFA pour l’année 2020.
En 2020 157 femmes ont bénéficié d’un appui en aliment de bétail pour palier les effets de la COVID-19 en plus du fourrage issu de leurs jardins de « neema » qui contribue à réduire drastiquement les charges liées à l’alimentation du bétail. Ce qui leur a permis de mettre sur le marché 2 390 moutons (1 316 par la FGPF de Dodji ; 1 074 par le DIRFEL de Barkédji) dans le cadre de « l’opération Tabaski ». En termes de revenus tirés de la commercialisation de ces moutons engraissés on peut citer deux cas :

  • la Présidente de la FGPF de Dodji qui a fait de la semi-stabulation pour 30 sujets qu’elle a vendu et gagné 2 281 000 FCFA en 2020, soit environ 76 000 FCFA par animal ;
  • Une femme membre du DIRFEL de Boulal a aussi pratiqué et vendu 3 bœufs, 20 moutons, 15 chèvres, 14 volailles et fournit 80 litres de lait à l’UTL de Boulal avec des recettes de 2 195 000 FCFA.

A noter que la couverture des besoins alimentaires au niveau des ménages de ces deux femmes est de neuf (09) mois.